Promenade champêtre

Aujourd'hui Stan est à la maison mais il veut pas jouer avec moi, il s'occupe de grand-mère. Elle est venue nous dire bonjour alors tout le monde passe beaucoup de temps avec elle. Stan lui apporte à boire, maman bavarde pendant des heures. Mais moi j'ai pas envie... Je la vois tout le temps grand-mère ! Quand maman doit partir en voyage, ou quand elle doit aller travailler, ou quand... enfin tout le temps quoi ! Stan lui il est plus grand, alors il est pas obligé d'aller chez grand-mère pendant que maman est pas là, il en a de la chance.

Alors je me suis mis à tirer sur les jupes de maman pour qu'elle me parle à moi aussi.

Owen, arrête ça tu veux ? Tu vois bien que je parle avec grand-mère, non ?

Elle a pas l'air très contente maman... Elle me dit toujours d'aller m'assoir et de me tenir tranquille.

Moi, j'en ai marre de rester assis à regarder grand-mère, je m'ennuie moi !

Une dernière tentative désespérée... Staaan 'u 'iens 'ouer 'vec 'oi ?

Maiiiiiis... Bon ben je vais me promener dans le jardin tout seul puisque c'est comme ça. Je saute sur les pierres de la terrasse à pieds joints, je trouve ça amusant ! Mais il faut surtout pas tomber sinon j'ai perdu et je dois repartir du début ! Ensuite je marche pieds nus dans l'herbe du jardin parce que ça chatouille. Et puis je souffle sur les fleurs aussi pour que toutes les pétales s'envolent.

A quatre pattes dans l'herbe, je regarde à droite, puis à gauche. Qu'est-ce que je peux faire maintenant ?

Larry se promenait tranquillement dans tout le jardin, elle aimait beaucoup les extérieurs, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, la jeune femme vivait sans cesse dehors, remplissant ses poumons des senteurs exquises du jardin de Line.
Elle fit le tour du potager, s'assit sur la margelle du puits, puis continua sa promenade un peu plus profondément vers le fond du jardin...



" Oooohhh ! "Il était temps, une limace de son train de sénateur faillit se faire écraser par la botte de larry. Celle-ci l'évita en l'enjambant, puis scruta attentivement l'animal.Quoique repoussant, le limaçon n'en était pas moins un être vivant. Elle s'assit dans l'herbe humide puis laissa son esprit errer.
Au loin des cris d'enthousiasme, Darkcelt venait d'arriver, pour la plus grande joie de Line.
Larry sourit, elle était heureuse pour eux deux. Aussi pour ne pas les importuner, elle décida de s'éclipser en catimini, pour laisser cette famille toute entière à leur bonheur.

Mais avant de partir, elle sortit la plume qu'elle avait gagné à la fête de Moissons, son bel encrier et inscrivit sur un bout de parchemin, une petite prose à l'intention de ses amis et de leurs enfants.

Citation :

SENTIMENTS PROFONDS (petite interlude)
On raconte que Lilong qui vivait en Chine au début du XI ème siècle passait le premier jour de l'année derrière sa fenêtre.

Elle contemplait en silence le paysage nappé de neige étincelante.

Puis au regard des mois qui s'annonçaient, elle écrivait une liste sur un petit carnet :

- Paysages à explorer
- Gens à rencontrer
- Peurs à déposer
- Forces à encourager
- Chemins à quitter
- Changements à inaugurer
- Espérances à raviver
- Rêves à réaliser
- Disputes à apaiser
- Mains à calmer
- Visages à aimer
- Souvenirs à oublier
- Choses à donner
- Joies à partager

Puis elle ouvrait la fenêtre et s'en allait à la rencontre du temps qui vient...

Quand elle eut terminé, elle retourna vers le puits et accrocha le bout de papier à la poulie. Elle regarda les deux amants qui s'aimaient éperduments, puis souriant d'émotion et très discrètement, ouvrit un petit portillon, fit le tour de la demeure, enfourcha sa monture et s'en alla profiter des beaux jours de l'automne dans la campagne Doloise.

Au loin tapis dans la penombre, mais ne rattant rien de la scène qui se jouait un acteur pas encore presenté attendait son heure...

Soudain près a bondir au moindre faux pas de la bestiole qui joue sa vie pour se sustenter, il avança... pattes de velour plus discrete qu'un courant d'air, le ventre a terre, les moustaches fremissantes lancées en avant comme pour mieux sentir les vibrations du rat. Il hesite se ravise, le rat d'une cascade involontaire est sur le dos! Motte de terre derobante, un oiseau chapardeur lui aussi voit la scene. Il plonge sur le rongeur, mais vif comme l'eclair luttant pour sa vie lui repart l'air de rien continuant sa course folle vers son destin.

Le chat ravisé remue faiblement la queue, il aurait pu faire coup double! Piaf et rat...humm quel festin; tant pis! Garder sa concentration, près a lancer la mort en un seul saut. Cruel destin mais c'est le jeu de la vie.
Le rat finallement semble faiblir,au deux tiers de sa course, le moment va arriver, l'erreur, la fatigue l'empressement autant de facteurs que le chat sait pour lui.

Lui Omeless, felin sauvage devoreur d'araignées, musaraignes, oiseau en tous genre et autre rongeur, chapardeur a ses heures perdues semble déjà connaitre le scenario... D'un bond sans même le moindre bruit a changer de position, celle ci plus strategique ne laisse aucune chance au rat. Puisque sans le deviner il se jette litteralement dans la gueule..du chat! En effet le rat court, court toujours, escalade une buche, une buche? huumm drole de buche prolongée par une ombre noire. Tandit qu'il s'aprete a s'engoufrer dans l'interstice du mur...trop tard, la buche a fondue (^^) d'un coup de patte assassin le rat projeté en l'air et plaqué sur le sol. Omeless a frappé...

J'regarde à droite, j'regarde à gauche...

Les mains et les genoux dans l'herbe humide j'aperçois enfin le chat qui s'agite, là bas, tout près !

Oh le 'zoli chaaaaat !

Il vient de traverser le jardin comme une flèche et faire un bon sur une bûche. Ni une, ni deux, il n'en faut pas plus pour m'attirer !

'Ze veut le chat, 'vient le chat !

Il a l'air de jouer avec un truc le chat... mais moi je m'en fiche, c'est le chat que je veux. Au moins il s'est pas enfui quand j'ai couru vers lui, il est trop occupé le chat ! Je me lance sur lui, j'approche mes mains de la boule de poils, je l'agrippe et hop dans mes bras.

Il est pas content le chat, il griffe et il gigote partout ! Mais je l'ai eu !!!

'zentil chat, 'zentil

Impossible de se dégager de mon étreinte, son joujou quant à lui à rejoint un trou dans le mur. Les rats j'en ai quand j'veux, mais pas les chats ! Celui là je le laisserai pas partir !

Coucou le chat, moi 'e 'pelle 'Owen

Mawaou shhhhiiiiiiiiiii grrrrlllllmawaou maaaaaaaaaahhooooooouuuu!

Mais c'est qui lui, ce ptit bout d'humain qui a tout fait rater! Je l'tenais ce rat, j'allais le gloupiner et pof, vlà qu'il arrive lui et qu'il me casse la baraque!
De plus maintenat il m'etreint entre ces bras, j'ai beau raler, pester, grouler rien n'y fait, il ne veut pas me lacher! Peut être devrais-je user de mes armes defensives, un ptit coup de gueule ou un coup de patte bien rapide toute griffe dehors...

Citation :

'zentil chat, 'zentil

Mouai t'as raison gentil gentil, pff et toi es tu gentil avec moi, non bon alors!
Là un interstice entre ces bras, vite ma tête , si ma tête et mes moustaches passent le reste suivra. Je m'engoufre, force mais rien n'y fait, si petit soi t'il cet humain, il c'est déjà se servir de ses bras. pffff il ne me reste plus d'autre choix que d'attendre, il finira bien pas se lasser, et me lacher.

Miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaooooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!